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En 1940, L'Indochine est bien loin de la France vaincue et bien près d'un japon expensionniste et des armées de Tchang Kaï Chek. le Général
Catroux, gouverneur, avait demandé la protection de l'Angleterre et des U.S.A.. Vichy l'eût vite destitué et nommé à sa place un partisan du maréchal, l'amiral Decoux, qui s'est efforcer de mener jusqu'a la
fin, une politique de présence française assez conservatrice et rétrograde..... cependant, la personnalité du vieux maréchal Pétain inspirait le respect d'une population attaché au culte des ancêtre.
Présence bien fragile face aux pressions grandissantes des nippons. Vichy leur avait en effet accordé le stationnement de leur armée sur tout le territoire. Plus tard, refoulés des Philippines et de
l'Indonésie, ils ne pouvaient plus tolérer la présence au milieu de leur dispositif d'une force étrangère qui menaçait de leur être hostile. |
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le 9 Mars 1945, nos troupes, sans relève depuis six années, usées et mal équipées, sans blindés, sans avions ou si peu, sont attaquées par
surprise. Elles se défendent héroïquement... Quatre mille hommes de notre infanterie coloniale sont tués, six mille se regroupent au Yannan. L'Amiral Decoux est interné, les civils regroupés et
humiliés et nos soldats prisonniers dans les pires conditions. |
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A partir du 13 Mars , les nippons sont entièrement devenus les maîtres. La page française de l'histoire indochinoise est tournée. Les vainqueurs inventent l'indépendance
et la signifient à l'empereur Buo Daï, un play-boy couronné. Dans la clandestinité, sans aider ouvertement les occupants, Ho Chi Minh, révolutionnaire communiste stalinien, formé à l'école moscovite, prépare ses
troupes. Le 17 Mars, un gouvernement annamite est formé, l'indépendance et l'union des trois Ky (Tonkin, Annam et Cochinchine) est proclamée. Le 4 Mai,
le nom Viet Nâm remplace officiellement celui d'Indochine. |
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