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Saïgon, ce nom mythique qui fait rêver, cette métropole du sud, opulente et molle se niche dans sa végétation exubérante, et fleurie, au bord desses arroyos aux eaux noires, au coeur de ses rizières, ces immenses marais verts où pataugent les buffles lents et lourds.
J'ai revu la baie d'Along, cette oeuvre de Titan posant çà et là ces rochers gigantesques et ses jonques aux voiles brunes voguant dans les ombres.
J'ai revu Hanoï, la capitale du nord, sa rue Paul Bert, son théâtre, et sa cathédrale comme chez nous. Et le dédale de ses trente six rues avec de la soie, du coton et du vermicelle dans le quartier traditionnel des artisans.
J'ai retrouvé les bord du petit lac que je longeais dans le léger brouillard du matin et sa pagode nichée dans les arbres et les fleurs où j'aimais à me recueillir dans les odeurs d"encens... Plus loin le grand fleuve aux eaux rougeâtres coiffé des deux mille mètres d'acier du vieux pont Doumer où le petit peuple d'Hanoï affairé trottine sans cesse.
Tous ces derniers jours, j'étais là bas dans cette Indochine que nos missionnaires avaient abordée dès le XVII° siècle. peu à peu, la France a imposé son protectorat, non sans peine et luttes sanglantes, surtout face à ce peuple indomptable du Nord rude à la tâche et au combat, ayant toujours dû faire face à des épreuves difficiles.

HANOÏ - La Baie d’Along

HANOÏ - Rue Paul Bert

HANOÏ - La Pagode du Pilier

HANOÏ - Le Théâtre